A l’université Surindra-Rajabhat de Surin, située à 60 kilomètres de la frontière cambodgienne, Ting Kantana se sent «heureuse mais encore un peu inquiète», après l’annonce d’un cessez-le-feu censé débuter dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 juillet. Depuis jeudi, cette professeure d’anglais s’est improvisée bénévole dans un centre d’accueil pour aider les villageois ayant fui les combats dans une zone de cinquante kilomètres autour de la frontière.
Autour d’elle, des centaines de familles évacuées, des enfants, des nourrissons et des personnes âgées aux mines fatiguées. Chanthira Sornphuak, 26 ans, patiente sur une chai