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Têtu

Japon : le même homme secouru deux fois en une semaine sur le mont Fuji

Montagnes d'ailleursdossier
«Atteint du mal des montagnes», l’étudiant a été transporté à l’hôpital samedi 26 avril, quatre jours après une première évacuation. Il était retourné chercher son téléphone…
Le mont Fuji, au Japon, le 24 avril. ( Yosuke Hayasaka/The Yomiuri Shimbun. AFP)
publié le 28 avril 2025 à 11h05

Secouru deux fois en une semaine. Les services d’urgences japonais ont porté assistance à un homme d’une vingtaine d’années mardi 22 avril alors qu’il gravissait le mont Fuji au Japon, avant de le secourir à nouveau quelques jours plus tard sur la même montagne… où il était revenu chercher son téléphone.

L’étudiant, de nationalité chinoise et résidant au Japon, a été (re)découvert en difficulté samedi 26 avril par un randonneur sur un sentier à quelque 3 000 mètres d’altitude, a expliqué la police à l’AFP. Une altitude déconseillée à cette période de l’année.

«On a suspecté qu’il était atteint du mal des montagnes et il a été transporté à l’hôpital», a déclaré ce lundi un porte-parole de la police de la région de Shizuoka. Avant de réaliser un peu plus tard que le montagnard amateur était en récidive, ont rapporté la chaîne de télévision privée TBS et d’autres médias nippons. On ignore si l’étudiant a finalement retrouvé son téléphone, ajoutent les médias japonais.

Des sentiers officiellement ouverts de juillet à septembre

Le mont Fuji, volcan actif et plus haut sommet du Japon, avec un pic à 3 776 mètres d’altitude, est recouvert de neige la majeure partie de l’année. En raison de conditions difficiles, l’accès aux randonneurs est vivement découragé hors saison estivale. Ses sentiers sont officiellement ouverts de début juillet à début septembre, et des foules arpentent alors ses pentes abruptes en pleine nuit pour admirer le lever du soleil depuis son sommet.

Afin de limiter la surfréquentation, les autorités ont instauré l’année dernière un droit d’entrée et un quota de randonneurs sur l’itinéraire le plus populaire. Et à partir de cet été, les personnes empruntant l’un des quatre principaux sentiers devront payer 4 000 yens, soit 24,50 euros.