«On peut enfin travailler.» Derrière son étal d’une ruelle du quartier d’Anzhenmen, Dong prépare des galettes au blé noir et au soja fermenté. Masque sur le nez, on devine son large sourire. «J’étais fermé depuis trois semaines, je pensais vraiment que ça allait durer jusqu’à la fête du printemps [le Nouvel An chinois qui aura lieu fin janvier, ndlr]. Finalement on nous a dit qu’on pouvait rouvrir, regardez, les clients sont déjà de retour.» Une dizaine de personnes font la queue pour goûter les spécialités de monsieur Dong. «Je suis très content que les commerces puissent rouvrir normalement. Ces mesures arrivent peut-être un peu tard, mais c’est mieux que rien. Je pense qu’il était vraiment temps de trouver une autre stratégie. Le variant omicron de toute façon se répand partout, mais on ne va pas en mourir, non ?»
Depuis le début de la semaine, les mesures les plus controversées de la politique zéro Covid sont abandonnées les unes après les autres. Les centres commerciaux et les parcs ont d’abord rouvert ce week-end et, mardi, la Commissi