La détente des années 2018-2019 dans la péninsule coréenne semble bel et bien remisée. Pyongyang et Séoul sont à nouveau lancées dans une surenchère menaçante. Mardi, la Corée du Sud a officiellement suspendu l’intégralité d’un accord militaire conclu en septembre 2018 avec la Corée du Nord, invoquant le danger croissant posé par son rival. Ces derniers jours, le régime de Kim Jong-un avait envoyé un déluge de ballons chargés d’immondices à travers la frontière et brouillé les signaux GPS. Et ce mercredi, les services sud-coréens déclaraient avoir détecté des signes indiquant que la Corée du Nord a récemment démoli certaines sections du côté nord de la voie ferrée intercoréenne sur la côte est, qui avait été relancée il y a près de vingt-cinq ans.
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Séoul annonce donc qu’elle reprendra toutes ses activités militaires près de la ligne de démarcation et de ses îles frontalières du nord-ouest pour la première fois depuis plus de cinq ans. «Le régime nord-coréen est entièrement responsable de la création de cette situation, et si la Corée du Nord se livre à d’autres provocations, notre armée la punira sévèrement en vertu de nos principes “immédiatement, fermement et jusqu’au bout”, sur la base de notre ferme position de défense conjointe avec les Etats-Unis», a déclaré Cho Chang-rae, vice-ministre sud-co