Des travailleurs enchaînés, menottes aux mains et aux pieds, arrêtés par des policiers en gilets pare-balles… Les images du coup de filet des autorités américaines le 5 septembre dans l’usine de batteries électriques d’Ellabel, en Géorgie, tournent en boucle depuis cinq jours dans les médias sud-coréens. Soupçonnées par l’ICE, la police de l’immigration, de travailler illégalement aux Etats-Unis et d’enfreindre les conditions de séjour stipulées par leurs visas, 475 personnes ont été placées en détention, dont environ 300 ressortissants sud-coréens. Une démonstration de force de la part de l’administration Trump, en contradiction directe avec sa volonté affichée d’encourager les investissements étrangers sur le sol américain. L’usine où le coup de filet a eu lieu est codétenue par les coréens Hyundai Motor et LG Energy Solution et doit permettre de créer 8 500 emplois. Les travailleurs arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction.
Enquête