Le parti nationaliste hindou, Bharatiya Janata Party (parti du peuple indien, BJP), jouit déjà depuis cinq ans d’une majorité absolue à la chambre basse, et contrôle les deux tiers des Etats régionaux. Son objectif affiché est maintenant d’asseoir sa domination totale sur le pays, en remportant plus de 400 des 543 sièges lors des élections législatives. La commission électorale a annoncé ce samedi 16 mars que le scrutin se tiendra à partir du 19 avril et s’étendra sur plusieurs semaines, la phase finale étant fixée au 1er juin. Les résultats seront connus dès le 4 juin.
Et pour y arriver, le BJP n’a pas attendu le lancement de la campagne électorale, ce samedi 16 mars. Le parti déploie déjà depuis une semaine une gigantesque opération de communication : sur les réseaux, à la télévision ou dans les journaux, le portrait de Narendra Modi apparaît partout. Le Premier ministre, en poste depuis dix ans, égrène les «réussites» de sa politique religieuse, sociale, économique et environnementale, et se présente comme celui qui tient ses promesses. Un argument de campagne marque chaque page de journal ou affiche dans les rues : il faut croire aux «garanties de Modi».
Cela fait référence à deux promesses, chères aux nationalistes hindous depuis des années et remplies sous cette législature : l