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Attaque

L’Inde accusée d’avoir commandité des attaques contre des militants birmans et d’avoir jeté en mer des Rohingyas

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Des paramilitaires affiliés à l’armée indienne ont tué dix Birmans. Une attaque meurtrière qui intervient après que des réfugiés rohingyas ont été abandonnés dans la mer d’Andaman. L’ONU ouvre une enquête.
Une réfugiée rohingya en juin 2024. (R.Satish Babu /AFP)
publié le 20 mai 2025 à 21h41

Les tensions entre groupes armés à la frontière entre la Birmanie et l’Inde ne sont pas nouvelles. Elles ont pris un tour violent et meurtrier ces derniers jours avec la mort de dix militants birmans tués lors d’une opération dans l’Etat indien de Manipur, dans le nord-est du pays. L’organisation d’administration populaire du district de Tamu (PAO), basée dans le nord-ouest de la région de Sagaing, côté birman, a d’ailleurs confirmé, lundi 19 mai, leur mort lors d’un incident impliquant des combattants indiens.

Le responsable de la PAO, un groupe affilié au gouvernement d’unité nationale birman (NUG, opposition à la junte), a déclaré que les personnes décédées, âgées de 18 à 34 ans, étaient des membres de l’Organisation de défense du peuple (PDO), commandée par le NUG, précise le site Myanmar Now. Ils ont été tués à bout portant.

«Tirs nourris et caches d’armes»

Visiblement, les faits, encore un peu confus, remontent au 13 mai. Ce jour-là, des soldats ou des paramilitaires indiens ont fait irruption dans un camp de la PDO situé près du point kilométrique 59 de la frontière, dans le district de Tamu. Le lendemain, dans un message sur X,