«Piqûres à la Fête de la musique : Frontières vous révèle les noms», annonce une vidéo du média d’extrême droite, avant de livrer à la vindicte populaire les noms des quatorze interpellés, en insistant sur quatre à consonance arabo-musulmane. Depuis 2022, les messages mentionnant un risque pour les femmes d’être piquées dans la rue refont régulièrement surface, notamment sur TikTok et Instagram. En France, au total, 145 personnes ont dénoncé ce type d’événement aux forces de l’ordre au cours de la Fête de la musique, samedi 21 juin. Or certains aspects de la rumeur et de son instrumentalisation rappellent une campagne de diffamation lancée avec un grand succès en 2009 par la police chinoise, au Xinjiang (ou Turkestan oriental), contre les
Panique
«Piqûres» à la Fête de la musique : une rumeur similaire orchestrée contre les Ouïghours, en Chine, en 2009
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Des membres de la police anti-émeute chinoise à Urümqi, dans le Xinjiang, en juillet 2009. (Goh Chai Hin /AFP)
publié le 26 juin 2025 à 16h58
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