Les préparatifs s’intensifient face aux craintes d’un embrasement régional. Après l’assassinat du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran, mercredi, et du commandant du Hezbollah, Fouad Chokr, la veille au soir près de Beyrouth, les risques d’une prochaine escalade militaire au Proche-Orient se sont accrus ce week-end. Les appels à quitter le Liban se sont d’ailleurs multipliés ces dernières quarante-huit heures. Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suède, la France a exhorté dimanche ses ressortissants à partir immédiatement du pays, suivie par l’Arabie Saoudite quelques heures plus tard. Paris a également recommandé aux Français de «quitter temporairement» l’Iran. Plusieurs compagnies aériennes internationales ont suspendu leurs vols à destination et en provenance d’Israël dans l’attente des représailles de l’Iran et de ses alliés.
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Par la voix de sa représentation à l’ONU, Téhéran a déclaré samedi que son allié, le Hezbollah, devrait frapper en «profondeur» le territoire israélien et ne pas «se limiter aux cibles militaires». Les villes de Tel-Aviv et Haïfa «font partie des cibles»