C’est une première depuis dix ans, soit depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre nationaliste Narendra Modi. L’opposition parlementaire indienne a enfin un chef, Rahul Gandhi, 54 ans, désigné mardi 25 juin à ce poste, et ne sera donc plus réduite au silence dans l’hémicycle. Défiant toutes les estimations données par les sondages, le Congrès national indien (CNI), le parti d’opposition qu’il dirige, a presque doublé son nombre de députés à l’issue des élections législatives, menées à leur terme le 1er juin. Cette opposition serait même «prête à bousculer le gouvernement» pour les cinq ans à venir, selon le quotidien Indian Express. Le signe, selon certains, d’un changement positif pour la démocratie indienne, alors que le gouvernement est accusé d’autoritarisme.
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En dix ans et deux mandats, le parti de Modi, la formation nationaliste hindoue du Bharatiya Janata Party (BJP), a gouverné sans opposition au Parlement, fort d’une solide majorité absolue qui lui a permis de faire passer ses réformes, même controversées, sans aucun débat. Désormais contrepouvoir face au Premier ministre