Rodrigo Duterte manque à la fête. Tout le décorum est en place : des chants d’anniversaire, des ballons de baudruche qui volent, mais l’intéressé ne viendra pas souffler les bougies de son 80e anniversaire. Les partisans de l’ancien président devront faire sans lui. Mais, ils comptent bien lui montrer qu’il n’est pas seul. Même à La Haye, à 11 000 kilomètres de sa cellule où il attend son procès pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI).
Réunis, vendredi, par milliers dans une arène sportive en plein centre de Manille, ses soutiens clament le nom de l’ancien président et dansent aux rythmes d’un groupe de rock local qui hurle son nom entre chaque chanson dans des enceintes saturées. En l’honneur de leur idole, les partisans de Duterte sont tous vêtus de vert, «la couleur de son parti quand il s’est présenté aux élections comme président, mais aussi la couleur de l’espoir !» décrit Candy Goloran, l’une des organisatrices de l’événement, en pointant son tee-shirt.
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Née dans le sud du pays, à Davao, ville d’origine de la famille Duterte, elle r