Les Taïwanais sont de nouveau convoqués aux urnes. Après l’échec du mouvement de destitution contre des députés accusés d’être trop proches de la Chine, les citoyens sont appelés à exprimer leur avis, samedi 23 août, sur l’avenir du site nucléaire de Ma’anshan, aussi appelée NPP3 (Nuclear Plant 3). L’arrêt de son activité en mai avait permis au Parti démocrate progressif (PDP), la formation présidentielle, de tenir une de ses promesses de campagne depuis sa création, en 1986 : parvenir à la dénucléarisation de Taiwan.
Aussitôt atteinte, cette politique pourrait être remise en question. Peu après l’arrêt du dernier réacteur encore en activité de la NPP3, le Parti populaire taïwanais (PPT, opposition), créé en 2019, a obtenu la validation d’un référendum. Il est demandé aux électeurs s’ils acceptent que «la centrale nucléaire de Ma’anshan continue à fonctionner, après avoir obtenu l’autorisation de l’autorité compétente et la confirmation qu’il n’y a aucun problème de sécurité».
Pour les antinucléaires, la désillusion a été grande. «Le discours autour du nucl