Deux fois en cinq mois. Pas besoin de palabrer sur une nouvelle – et en l’espèce assez improbable – gaffe du président américain Joe Biden, mercredi en Californie. Alors qu’il allait mettre un terme à la conférence de presse consécutive à sa rencontre avec son homologue chinois, Biden s’est vu demander s’il pensait toujours que Xi Jinping était un dictateur, comme il l’avait déjà dit en juin. «Il l’est», a rétorqué le patron de la Maison Blanche. «C’est un dictateur dans le sens où il dirige un pays communiste basé sur une forme de gouvernement totalement différente de la nôtre», a conclu Biden avant de tourner les talons.
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Comme on pouvait s’y attendre, la Chine n’a pas manqué de critiquer ce jeudi un «discours extrêmement erroné», qui «constitue une manipulation politique irresponsable», selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning. «Je dois souligner qu’il y a toujours des gens avec des arrière-pensées qui tentent de semer la discorde et de détruire les relations sino-américaines, et cela ne réussira pas.»
«De vrais progrès»
Si ce mot et le bien-fondé de son emploi pour définir une réalité soulèvent peu d’objections, c’est le moment, le lieu et la personne délivrant le message qui ne manquent pas de questionner sur la stratégie poursuivie. En lâchant sa petite phr