Le bilan reste pour l’heure inconnu. Le séisme de magnitude 7 qui a frappé dans la nuit de ce lundi 22 janvier à mardi, à la frontière entre la Chine et le Kirghizistan, pourrait néanmoins avoir fait des victimes et causé d’importants dommages, estime l’Institut géologique américain (USGS). Le tremblement de terre s’est produit dans la région ouïghoure, montagneuse et rurale du Xinjiang, à environ 140 kilomètres à l’ouest de la ville d’Aksu, peu après 19 heures (heure française), soit 2 heures du matin ce mardi (heure locale). Il a été recensé à une profondeur de 27 kilomètres, a indiqué l’USGS.

Les chaînes de télévision locales de la capitale indienne New Delhi, à quelque 1 400 kilomètres de là, ont également fait part de secousses. Peu après, trois répliques ont été enregistrées dans la région, d’une magnitude de 5,5, 5,1 et 5,0, a ajouté l’USGS. «Des dommages importants sont probables et la catastrophe est potentiellement étendue», a averti le rapport de l’institut américain. Ce séisme intervient au lendemain d’un glissement de terrain qui a enseveli des dizaines de personnes et fait au moins 8 morts dans le sud-ouest de la Chine.

Un important tremblement de terre, de magnitude 5,9 selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS), avait déjà frappé en décembre la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays. Il avait entraîné la mort de 148 personnes et des milliers de Chinois s’étaient retrouvés sans abri. Ce séisme a été le plus meurtrier en Chine depuis 2014. Six cents personnes avaient alors été tuées dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest du pays.