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Interview

Séisme en Afghanistan : «La moitié des 40 millions d’habitants dépendaient déjà de l’aide humanitaire»

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Après le tremblement de terre qui a causé la mort d’au moins 800 personnes dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre, Babar Baloch, porte-parole régional de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, déplore le manque de moyens dont disposent les organisations internationales pour soutenir les sinistrés.

Un hélicoptère militaire emmène des blessés, dans la province de Kunar, en Afghanistan, ce lundi 1er septembre. (Wahidullah Kakar/AP)
Publié le 01/09/2025 à 17h35

Comme un râle sorti des entrailles de l’Afghanistan, la terre a grondé dans la nuit de dimanche 31 août à lundi 1er septembre dans l’est du pays. Plus de 800 morts, 2 700 blessés – selon un bilan qui ne cesse d’augmenter – et des villages réduits à des tas de ruines dans la province de Kunar. La faille, qui a craqué à seulement huit kilomètres sous terre, a maximisé les dégâts. Dans cette zone sismique, le temps est désormais au sauvetage des populations sous les décombres et à l’organisation des services de secours.

Babar Baloch, porte-parole régional pour l’Asie et le Pacifique de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, détaille l’organisation de ses équipes sur place, ex