Scènes de chaos à Naypyidaw. Des centaines de blessés ont convergé ce vendredi 28 mars vers les urgences de l’hôpital général de la capitale birmane, frappée en début d’après-midi (heure locale) par un séisme de magnitude 7,7 dont l’épicentre se situait à Sagaing, environ 250 kilomètres plus au nord, puis quelques minutes plus tard par une réplique de magnitude 6,4. Certains d’entre eux gisaient à même le sol, hagards, dans l’attente d’une prise en charge. D’autres hurlaient de douleur. Min Aung Hlaing, le chef de la junte militaire au pouvoir, s’est lui-même rendu devant l’hôpital. «Je n’ai jamais rien vu de tel. Nous essayons de gérer la situation», témoignait sur place un médecin cité par l’AFP. En fin de journée, les autorités ont annoncé un bilan provisoire d’au moins 144 morts et plus de 700 blessés dans l’ensemble du pays.
Un chiffre qui menace d’augmenter dans les jours à venir, compte tenu de l’ampleur des destructions et de la densité de population des zones détruites, d’autant qu’il ne concerne pour l’instant que les villes de Sagaing, Kyaukse et Naypyidaw. Les dégâts constatés à Mandalay, la deuxième ville du pays, située tout près de l’épicentre, so