Au Japon, c’est silence radio sur toutes les ondes. Le sort de Tiphaine Véron, arrivée au Japon le 27 juillet 2018 et qui n’a plus donné signe de vie depuis le 29 juillet 2018, n’est évoqué nulle part ces derniers temps. La dernière fois que le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur le sujet, c’était il y a un an, pour se borner à dire que «la police du département de Tochigi [où se trouve la ville de Nikko, lieu de sa disparition] continuait l’enquête sur les deux volets, accidentel et criminel», sans rien livrer publiquement, en réponse aux demandes d’informations formulées par une commission de l’ONU.
Dans les faits, l’enquête ne semble guère mobiliser d’inspecteurs au quotidien. Sinon, les autorités le feraient davantage savoir. Tout juste peut-on espérer qu’un élément nouveau (découverte d’un vêtement, fait similaire élucidé) vienne pousser les enquêteurs à relancer des investigations actives. A moins que la police nippone ne soit forcée de bouger davantage du fait des démarches entreprises par les juges du pôle «cold case» de Nanterre, qui a