La prise de Kaboul par les talibans, le 15 août, a entraîné un vent de panique et un afflux massif de personnes à l’aéroport de la capitale afghane. Des milliers de personnes, des expatriés et des locaux, espèrent emprunter cette porte de sortie pour échapper au joug du mouvement fondamentaliste islamiste.
En réaffirmant la date du 31 août comme la fin des rapatriements, le président américain, Joe Biden, a activé un sinistre contre-la-montre. Très critiquée, son administration réitère cependant : «Nous pensons avoir le temps d’ici au 31 [août] d’évacuer tous les Américains qui le souhaitent», a déclaré lundi le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.
Sur Internet, quelques groupes s’activent à vérifier les déclarations officielles des Etats qui interviennent en Afghanistan. La