Pas besoin de chercher longtemps, elles sont partout à l’œuvre : dans le trafic de drogue de Fentanyl, cet opioïde cent fois plus puissant et mortel que l’héroïne qui ravage le continent américain, dans le cinéma, les casinos, les médias, la restauration ou encore dans les bars à hôtesses qui pullulent en Asie, etc. De Hongkong à Vancouver, d’Amsterdam à Taiwan, de Macau à New York, les triades, les mafias chinoises, ont étendu leur emprise au point de pouvoir blanchir des centaines de millions de dollars, de faire alliance avec des politiques, des entrepreneurs, de financer des projets d’infrastructures colossaux et d’être des relais d’influence de poids lors d’élections, comme celles qui se tient en janvier à Taiwan.
En Europe, les exactions criminelles et terroristes des mafias siciliennes, calabraises, napolitaines, russes ou albanaises sont désormais connues, même si on sous-estime encore l’ampleur de leurs influences. Si le cinéma de John Woo a beaucoup fait pour populariser et mythifier la pègre hongkongaise, les triades restent pourtant largement méconnues en