Le mot est sur toutes les lèvres : démocratie. Ce lundi, une centaine de personnes s’est rassemblée pour dénoncer le coup d’Etat militaire en Birmanie, place du Général-Brocard, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à quelques dizaines de mètres de l’ambassade birmane. Ils n’ont pas eu l’autorisation de manifester devant. C’est la quatrième mobilisation en France depuis le 1er février, date de la prise du pouvoir par la force de Min Aung Hlaing, commandant en chef de l’armée. Par leurs pancartes et leurs slogans, les manifestants demandent le départ de la junte, le retour de la démocratie et la libération d’Aung San Suu Kyi, placée en résidence surveillée par les militaires putschistes.
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Le long des grilles qui bordent la place, ils ont déposé des mosaïques de portraits des victimes de la répression. Selon l’Association d’aide aux prisonniers politiques de Birmanie (AAPPB), au moins 54 personnes ont été tuées lors de manifestations dans le pays,