A Hongkong, l’Université non plus n’est pas épargnée par le verrouillage répressif de la Chine. Harcèlements, dénonciations, surveillances, censure, intimidations, les étudiants et les professeurs font de plus en face à des actions tous azimuts qui entravent la liberté académique et celles d’expression, de réunion, d’association. L’introduction le 30 juin 2020 par le gouvernement chinois de la draconienne loi sur la sécurité nationale à Hongkong a mis un terme au mouvement prodémocratique, aux actions de la société civile, de la presse. Puis, en mars dernier, le Legco, l’assemblée législative de Hong Kong, contrôlée par Pékin, a adopté à la hâte une ordonnance de sauvegarde de la sécurité nationale, qui renforce la criminalisation de tout militantisme et étend les pouvoirs de la police.
A lire aussi
Ce climat sécuritaire et policier s’est emparé de l’université. Dans un rapport détaillé publié mercredi («We Can’t Write the Truth Anymore» : Academic Freedom in Hong Kong Under the National Security Law», «Nous ne pouvons plus écrire la vérité» : La liberté académique à Hongkong soumise à la loi sur la sécurité nationale»), les ONG Human Rights Watch (HRW) et le Hongkong Democracy Counci