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Libération
Catastrophe

Vietnam : trois morts après le passage du typhon Kajiki

Le Vietnam panse ses plaies après le passage du typhon Kajiki. Ce mardi 26 août, les autorités préviennent que de fortes pluies pourraient encore provoquer des inondations et des glissements de terrain.
Un panneau publicitaire tombé gît sur une voiture après le passage du typhon Kajiki dans la province de Nghe An, le 26 août 2025. (Nhac Nguyen/AFP)
publié aujourd'hui à 8h43

Trois personnes mortes, dix blessés, 7 000 habitations endommagées, 29 000 hectares de rizières inondés, 18 000 arbres tombés, tout comme 331 pylônes électriques, le Vietnam fait le bilan du passage du typhon Kajiki, ce mardi 26 août. Les vents ont pu atteindre jusqu’à 130 km/h.

Dans les rues de Vinh, au centre nord du pays, les secouristes et les soldats se fraient un chemin à travers les dizaines d’arbres et les morceaux de toits qui encombrent les routes. Les inondations ont isolé 27 villages dans les zones montagneuses du pays, et plus de 44 000 personnes ont été évacuées à l’approche du typhon, ont affirmé les autorités.

Déjà plus de 100 morts dans des catastrophes naturelles en 2025

Plus au nord, à Hanoï, les fortes pluies ont inondé de nombreuses rues, créant des scènes de chaos mardi matin. La ligne ferroviaire à grande vitesse reliant le Laos à la Chine a suspendu tous ses services lundi et mardi, et certaines routes ont été coupées, mais aucun décès n’a été signalé dans l’immédiat.

Après avoir frappé le Vietnam, Kajiki s’est affaibli pour devenir une dépression tropicale et a balayé le nord du Laos avec de fortes pluies. Des pluies torrentielles se sont abattues sur le pays mardi, les autorités ont averti de possibles crues soudaines et de glissements de terrains dans huit provinces. Au Vietnam, plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues à la suite de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’activité humaine entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.