Les bougies devant l’estrade brûlent comme cette flamme qui ne s’est jamais éteinte. Celle de l’espoir, dix ans plus tard, des familles des disparus du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Ce dimanche 3 mars, à l’intérieur d’un centre commercial malaisien de Subang Jaya, près de Kuala Lumpur, quelque 500 personnes proches des victimes ont voulu à nouveau rendre visible leur combat : celui d’une quête de vérité qu’elles n’ont, à l’heure actuelle, toujours pas obtenue. Sur les affiches à proximité de la scène où les familles se succèdent pour témoigner, une phrase retient l’attention des passants : «Le MH370 n’est pas l’histoire, c’est l’avenir de la sécurité aérienne.» Tee-shirt gris représentant l’avion sur le dos, Nicolette Gomes raconte : «Ne pas savoir, c’est un problème pour tout le monde… Tous les jours des gens prennent l’avion. Il ne faut pas que ça se reproduise.» Son père, le steward Patrick Gomes, a disparu ce 8 mars 2014, et dix ans plus tard, aucune réponse en guise de réconfort : «J’espère que personne à bord n’a souffert», souffle-t-elle.
Ce jour-là, le vol MH370 entre Ku