Les images de dizaines de projectiles éclairant la nuit de Jérusalem au-dessus du dôme de la mosquée Al-Aqsa ont continué de tourner en boucle dans les médias et sur les réseaux sociaux de l’Iran et de ses alliés et soutiens dans la région. «Les missiles de la résistance au-dessus d’Al-Aqsa», clament les commentateurs d’une vidéo montrant l’emblématique coupole dorée du Dôme du Rocher, l’un sites les plus saints de l’islam, en saluant l’image perçue comme un symbole de la capacité d’atteindre la «libération de la Palestine». La même vidéo montre des mouvements de foule, des Israéliens courant et fuyant dans les rues de la ville sainte. Sur la chaîne de télévision Al-Mayadeen, proche du Hezbollah libanais, les titres évoquent «la nuit historique qui a mis Israël en panique», sur fond de sirènes qui «ont résonné sur tout le territoire israélien», et saluent un événement «qui s’inscrira dans les annales de la résistance».

Le triomphalisme sur la «riposte bénite» de l’Iran contre Israël, la nuit du 13 au 14 avril, domine dans les discours de la république islamique et ses alliés de «l’axe de la résistance». Une heure environ après l’annonce du lancement de l’opération de Téhéran, baptisée «Promesse honnête», l’Irna, l’agence nationale de presse ira