Dans un ciel bien peu serein, les images de l’attaque, aussi massive qu’inédite, dans la nuit de samedi 13 avril à dimanche 14 avril, de plus de 300 drones kamikazes et missiles iraniens sur Israël, ont fait ressurgir le risque effrayant d’un embrasement régional au Proche-Orient. Chercheuse à l’Institut français des relations internationales et spécialiste de la région, Héloïse Fayet décrypte les motivations iraniennes et les risques et enjeux de cette riposte historique.
Au lendemain de ces frappes iraniennes sur Israël, qui est le principal gagnant à court terme ?
Le principal gagnant, c’est très clairement le système de défense sol-air israélien, qui a montré une redoutable efficacité. Avec évidemment le soutien des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de la Jordanie, peut-être aussi de la France et de l’Arabie Saoudite, afin de vraiment créer une bulle de protection autour d’Israël. Et le principal perda