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Conflit

Au Cachemire, la possibilité d’une guerre ravivée par le profil nationaliste des dirigeants indiens et pakistanais

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Conflit entre l'Inde et le Pakistandossier
Le chef d’état-major pakistanais et homme le plus puissant du pays, le général Mounir, est le tenant d’une ligne anti-Inde marquée. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a, lui, attisé les tensions au Cachemire et contre les musulmans.
Les bombardements puis les tirs d’artillerie ont tué au moins 38 personnes dans ce conflit. (Reuters)
publié le 7 mai 2025 à 20h57

Quelle sera l’ampleur de la riposte du Pakistan ? Quelques heures après les frappes aériennes indiennes sur son sol, le ministre de la Défense pakistanais, Khawaja Muhammad Asif, a affirmé ce mercredi 7 mai qu’Islamabad «ne tarderait pas à régler le problème». L’armée indienne a, elle, déclaré que «justice avait été faite» et que neuf «camps terroristes» avaient été détruits. Elle a ajouté que ses actions avaient été «ciblées, mesurées et non escalatoires par nature». Les bombardements puis les tirs d’artillerie de part et d’autre de la ligne de contrôle ont tué au moins 38 personnes – 26 côté pakistanais, dont un enfant, et 12 côté indien.

«Veine jugulaire»