Menu
Libération
Jour d'après

Au lendemain du bug mondial, CrowdStrike entre excuses, «analyse approfondie» et tentative d’explication

Article réservé aux abonnés
L’entreprise américaine de cybersécurité a rendu publics ce samedi 20 juillet de nouveaux éléments techniques sur le bug qui a provoqué une épidémie de pannes informatiques partout dans le monde la veille. Sans épuiser les interrogations sur ses causes premières.
Les locaux de la firme de cybersécurité en Californie, vendredi 19 juillet 2024. (Haven Daley /AP)
publié le 20 juillet 2024 à 16h19

Après la pagaille planétaire, l’heure des explications. Au lendemain de pannes informatiques en série dont les effets se sont fait ressentir partout dans le monde, l’entreprise américaine CrowdStrike a publié, ce samedi 20 juillet, quelques détails techniques supplémentaires sur le bug qui a planté des aéroports, des hôpitaux, des places financières, des médias…

Une mise à jour défaillante de sa plateforme de cybersécurité, Falcon Sensor, dans sa version destinée aux appareils équipés du système d’exploitation Windows de Microsoft, a provoqué des crashes massifs d’ordinateurs. Il a suffi d’un seul petit fichier pour déclencher une épidémie d’écrans bleus dits «de la mort», caractéristiques des pannes critiques.

Dans sa dernière publication, CrowdStrike le répète : ce bug n’est «pas le résultat, et n’a aucun lien, avec une cyberattaque». Le composant fautif est l’un des nombreux fichiers de configuration utilisés par Falcon Sensor, un logiciel «tout-en-un» qui combine des fonctionnalités de pare-feu, de détection d’intrusions et d’antivirus – et qui compte de nombreux utilisateurs parmi les grandes entreprises, d’où l’ampleur des pannes…

Les mises à jour de ces fichiers «ont lieu plusieurs fois pa