Après la pagaille planétaire, l’heure des explications. Au lendemain de pannes informatiques en série dont les effets se sont fait ressentir partout dans le monde, l’entreprise américaine CrowdStrike a publié, ce samedi 20 juillet, quelques détails techniques supplémentaires sur le bug qui a planté des aéroports, des hôpitaux, des places financières, des médias…
Une mise à jour défaillante de sa plateforme de cybersécurité, Falcon Sensor, dans sa version destinée aux appareils équipés du système d’exploitation Windows de Microsoft, a provoqué des crashes massifs d’ordinateurs. Il a suffi d’un seul petit fichier pour déclencher une épidémie d’écrans bleus dits «de la mort», caractéristiques des pannes critiques.
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Dans sa dernière publication, CrowdStrike le répète : ce bug n’est «pas le résultat, et n’a aucun lien, avec une cyberattaque». Le composant fautif est l’un des nombreux fichiers de configuration utilisés par Falcon Sensor, un logiciel «tout-en-un» qui combine des fonctionnalités de pare-feu, de détection d’intrusions et d’antivirus – et qui compte de nombreux utilisateurs parmi les grandes entreprises, d’où l’ampleur des pannes…
Les mises à jour de ces fichiers «ont lieu plusieurs fois pa