Un répit très temporaire. Washington a annoncé mercredi 20 septembre la remise de permis temporaire de séjour pour près de 500 000 Vénézuéliens vivant déjà sur le territoire. Objectif : empêcher qu’ils soient sous le coup d’une expulsion en raison de l’instabilité dans leur pays d’origine.
L’administration Biden a étendu son programme de «statut de protection temporaire» (TPS), qui protège d’une expulsion et octroie un droit de travail pour dix-huit mois, aux Vénézuéliens qui étaient sur le territoire américain avant le 31 juillet 2023, a annoncé le département de la Sécurité intérieure dans un communiqué.
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Quelque 242 700 Vénézuéliens ont déjà bénéficié de ce programme depuis 2021, et 472 000 autres vont désormais pouvoir demander ce statut. Une décision prise «sur la base de l’instabilité croissante du Venezuela et de son manque de sécurité», a expliqué Alejandro Mayorkas, le ministre de la Sécurité intérieure.
Selon l’ONU, plus de sept millions de personnes ont fui le Venezuela depuis l’effondrement de son économie. L’administration Biden, sous pression de l’opposition républicaine qui l’accuse d’avoir transformé la frontière sud en passoire, tente de réduire l’immigration illégale à la frontière tout en ouvrant davantage de filières légales.