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Analyse

Avec l’Iran dans tous les esprits, Joe Biden entame sa tournée au Proche-Orient

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Le président américain est arrivé ce mercredi en Israël pour la première fois de son mandat, avant de se rendre en Cisjordanie et en Arabie Saoudite. Une tournée symbolique mais sans avancées attendues, notamment sur le dossier palestinien.
Préparatifs de la visite du président américain, Joe Biden, mardi à Jérusalem. (Ahmad Gharabli /AFP)
publié le 13 juillet 2022 à 9h55
(mis à jour le 13 juillet 2022 à 16h00)

Le président américain Joe Biden connaît bien Israël. Ce mercredi, son avion s’est posé en milieu d’après-midi sur le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion à Tel-Aviv pour une visite officielle de deux jours, la première depuis son accession au pouvoir, mais la dixième depuis le début de sa carrière politique, lorsqu’il était président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, puis vice-président des Etats-Unis durant les années Obama.

En un demi-siècle, Joe Biden a d’ailleurs déjà rencontré et travaillé avec la plupart des Premiers ministres israéliens dont Golda Meir dès 1973, Yitzhak Rabin ou plus récemment Benyamin Nétanyahou. Ce mercredi, c’est Yaïr Lapid qui l’a accueilli, soulignant le «lien indissoluble» entre les deux alliés. Joe Biden, lui, a salué une relation «plus profonde et forte que jamais» et promis de «renforcer» les liens bilatéraux ainsi que «l’intégration d’Israël dans la région».

Dans son premier discours, à la descente d’Air Force One, le président démocrate a également rappelé son attachement à la paix, et à une solution à deux Etats. «Nous discuterons de mon soutien continu, même si je sais que ce n’est pas pour tout de suite, à une solution à deux Etats. Elle reste à mon avis le meilleur moyen d’assurer l’avenir et une égale liberté, prospé