Annoncée par un communiqué de la présidence à Damas, la visite de Bachar al-Assad en Chine à partir de ce jeudi 20 septembre fait la une des médias du régime syrien, euphoriques depuis deux jours. Accompagné de «la Première dame» et des ministres des Affaires étrangères et de l’Economie, le chef de l’Etat syrien se rend «dans la grande puissance alliée», selon les termes de la presse officielle, «en réponse à l’invitation du président chinois Xi Jinping».
Outre une rencontre au sommet à Pékin avec son homologue chinois, Bachar al-Assad aura d’autres entretiens dans la capitale chinoise avant de se rendre à Hangzhou, à l’est du pays, où se tiennent les 19e Jeux asiatiques, du 23 septembre au 8 octobre. C’est à cette occasion que le président syrien aurait été invité par la Chine à l’instar tous les autres chefs d’Etat des pays participants, comme le veut le protocole.
Refaire surface
Même s’il s’était déjà rendu en Chine en 2004, cette grande sortie internationale est une première pour Bachar al-Assad depuis 2011 et le début du conflit qui a dévasté son pays. Jusque-là, il n’avait été reçu qu’en Russie et en Iran, ses deux grands alliés, hors des pays arabes qui l’ont réintégré parmi eux lors du sommet de la Ligue arabe de Djedda en mai, après des années d’isolement. La visite à Pékin représente une formidable occasion pour le régime syrien de refaire surface alors qu’il est confronté à une crise économique périlleuse, à