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Diplomatie

Climat, vaccins, Chine… Un G7 d’accords et d’accrocs

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Le rassemblement des dirigeants s’est achevé ce dimanche par un communiqué commun qui marque le retour en grâce du multilatéralisme dans la diplomatie internationale.
Le président Joe Biden et le président français Emmanuel Macron en visite lors d'une réunion bilatérale au sommet du G-7, le samedi 12 juin 2021, à Carbis Bay, en Angleterre. (Patrick Semansky/AP)
publié le 13 juin 2021 à 19h55

A peine deux ans, et pourtant un monde d’écart. Lors de leur dernier rendez-vous en août 2019 à Biarritz, les dirigeants du G7, paralysés par les pulsions conflictuelles et unilatérales de Donald Trump, avaient échoué à s’entendre sur un communiqué final, se contentant d’une déclaration insipide de quelques paragraphes. Organisé ce week-end en Cornouailles, le premier sommet du G7 depuis l’apparition du Covid-19 et le changement de locataire à la Maison Blanche a consacré le retour de la diplomatie internationale. Et s’est conclu par un communiqué de 25 pages. Retour en cinq points sur un sommet riche en substance et pauvre en théâtralité, quoique pas dénué de désaccords.

Joe Biden, «come-back» réussi

Avec ses légendaires Ray-Ban Aviator et son large sourire, Joe Biden, rompu aux arènes internationales mais qui endossait pour la première fois à l’étranger le costume de président, s’est imposé incontestablement comme la vedette de ce sommet. Courtisé en coulisses – notamment par Emmanuel Macron et Boris Johnson – et salué en public, Angela Merkel se félicitant du «nouvel élan» permis par son élection, Biden a réussi son pari. Il voulait prouver à ses alliés que les Etats-Unis étaient «de retour». Il les