Jair Bolsonaro a longuement hésité avant de confirmer sa venue à la cérémonie d’investiture d’André Mendonça à la Cour suprême du Brésil, ce jeudi. Le motif : le règlement de l’institution conditionne l’entrée dans les locaux à la présentation d’une preuve de vaccination anti-Covid ou d’un test négatif, mesure à laquelle le président, qui minimise régulièrement la gravité de la pandémie, se déclare opposé. Mais il s’est finalement plié à la consigne et a accepté de passer un test Covid-19. Le dirigeant d’extrême droite ne pouvait pas rater la prise de fonction de son ancien ministre de la Justice, dont il attend énormément.
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Celui qui s’apprête à succéder au juge Marco Aurélio Mello, contraint à la retraite pour avoir atteint l’âge limite de 75 ans, est pasteur à Brasília. Il est le premier évangélique revendiqué à intégrer la Cour suprême. Jair Bolsonaro n’a d’ailleurs pas caché qu’il s’agissait là d’un élément déterminant dans son soutien au candidat, quand bien même la Constitution du Brésil consacre depuis plus d’un siècle la séparation entre l’Etat et la religion. André Mendonça est «terriblement évangélique», s’est déjà enthousiasmé le chef d’Etat, qui mise sur l’électorat religieux pour être reconduit à la tête du Brésil lors du scrutin présidentiel d’octobre 2022.
Après avoir difficilement reçu l’app