Quand on fait la guerre on ne compte pas. Si l’effroyable bilan humain des hostilités lancées depuis le 7 Octobre est logiquement mis en avant tous les jours, on prête forcément moins attention au coût financier du conflit. D’autant qu’une telle évaluation est complexe : elle doit prendre en compte les pertes et les dépenses liées directement aux combats, mais aussi les répercussions économiques dans toute la région. L’addition au neuvième mois de guerre paraît impossible à dresser, mais on sait que la douloureuse atteint des sommes stratosphériques.
Renforcement du Dôme de fer
Le premier poste incontesté de dépenses est celui des armes d’Israël. Des dizaines de milliards d’euros ont déjà été pulvérisées dans la bataille depuis le 7 Octobre. La somme record d’un milliard en une seule nuit a été atteinte le 14 avril lors de l’attaque de l’Iran contre le territoire israélien. L’interception par le Dôme de fer de la pluie de missiles et de drones lancés par Téhéran a impliqué des centaines de