Vingt-quatre heures. Voilà le temps qu’il aura fallu à Karine Elharrar, la ministre israélienne des Infrastructures nationales, de l’Energie et de l’Eau, en fauteuil roulant, pour accéder aux premiers sommets de la COP26, à Glasgow. Arrivée lundi pour la conférence d’ouverture, la ministre a été ballottée d’entrée en entrée avant que les membres du staff ne lui proposent d’emprunter une navette spéciale, qui ne pouvait accueillir son fauteuil. Une situation kafkaïenne, qui a conduit Karine Elharrar, atteinte de dystrophie musculaire, à rebrousser chemin, vers son hôtel d’Edimbourg, situé à 80 kilomètres de là.
Ce mardi, la ministre a finalement pu accéder aux réunions. Quelques minutes après son arrivée, accompagnée du Premier ministre israélien Naftali Bennett, le ministre britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, James Cleverly, a posté une photographie sur Twitter en sa compagnie. Happy end, donc.
Great to talk to Israel’s Energy Minister @KElharrar at @COP26 this morning about green energy generation and using technology to wean the world off hydrocarbons. pic.twitter.com/5xv9J5A8FX
— James Cleverly🇬🇧 (@JamesCleverly) November 2, 2021
Une accessibilité supposée aux personnes en fauteuil
Comment un tel incident a-t-il pu se produire, alors que le site de la COP26 stipule explicitement que «le lieu est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite et aux personnes ayant des besoins d’accessibilité» ? Non seulement, un «bureau d’aide à l’accessibilité» a été installé à proximité du comptoir d’information, mais une ligne d’assistance, disponible sur WhatsApp, a été mis