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Energies fossiles

COP28 à Dubaï : le charbon, un sujet centrales

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Le combustible constitue encore une part majoritaire des émissions de CO2, notamment en Chine et en Inde. Si aucun sommet de l’ONU n’a abouti à son élimination, cette édition pourrait enfin l’inscrire dans un accord.
A la COP de Dubaï dimanche. (Peter Dejong/AP)
publié le 10 décembre 2023 à 20h09

Combustible fossile le plus polluant, représentant à lui seul environ 40% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le charbon est dans le collimateur des négociateurs au sommet de l’ONU. De nombreux pays développés ont fait de son élimination progressive une ambition de la COP28, qui doit s’achever mardi 12 décembre à Dubaï. Dès le troisième jour des discussions, Emmanuel Macron exhortait à la tribune les membres du G7 à mettre fin au charbon avant 2030 pour «montrer l’exemple». «Les pays émergents doivent sortir du charbon, et c’est le deuxième combat après celui que les pays les plus riches doivent mener», a poursuivi le Président, rappelant que la France visait 2027 pour la fermeture de sa dernière centrale.

Depuis le début de la COP28, sept pays ont rejoint une coalition appelant à l’élimination progressive de la production d’électricité à partir du charbon d’ici 2030. Faisant grimper à 75 le nombre de ceux engagés à ne plus construire de nouvelles centrales de ce type – une préconisation des scientifiques du Giec pour espérer contenir le réch