En treillis devant son écran, le soldat zoome sur un petit point noir qui vibre dans les nuages. Le minidrone vole à quelques kilomètres du Stade de France, à l’intérieur de la «bulle de protection» aérienne d’une douzaine de kilomètres de diamètre instaurée les jours de matchs de la Coupe du monde de rugby. Il est 17 heures, les essais de sono résonnent dans les tribunes. Le plan Vigipirate a été élevé au niveau «urgence attentat» depuis l’attentat d’Arras, et la tension commence à monter dans le PC opérationnel chargé de la sécurité, installé en haut des gradins. Un étage au-dessus, dans la salle dédiée à la lutte anti-drones gérée par l’armée de l’air et de l’espace, pas d’affolement : l’engin télécommandé, dont la vitesse et la position s’affichent sur l’écran, est dûment enregistré pour la surveillance d’un chantier et il ne dépasse pas les limites de son plan de vol. Son propriétaire va juste être contacté pour lui demander de respecter l’altitude autorisée. De même pour un drone de la SN
Sécurité
Coupe du monde de rugby : la lutte anti-drones entre au Stade de France
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Coupe du monde de rugby 2023 en Francedossier
A Saint-Denis, le 20 octobre, dans l'espace dédié à la surveillance du Stade de France. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 28 octobre 2023 à 12h52
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