Un monde où les grandes puissances méprisent de plus en plus le droit international, et où les pratiques autoritaires se multiplient. C’est le sombre constat dressé par Amnesty International, dans son rapport annuel sur la situation des droits humains publié ce mardi 29 avril.
Au centième jour du second mandat de Donald Trump, l’ONG estime que «la campagne antidroits [de son] gouvernement» accélère «l’entrée de l’humanité dans une nouvelle ère brutale». En première ligne face à cette régression des droits, les personnes migrantes ou réfugiées, les femmes et les personnes LGBT. «Son attaque généralisée contre les concepts mêmes de multilatéralisme, d’asile, de justice raciale, de justice de genre, de santé mondiale et d’action vitale pour le climat exacerbe les dommages considérables que ces principes et institutions ont déjà subis et encourage d’autres dirigeants et mouvements antidroits à se joindre à son offensive», explique la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard.
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