Olaf Scholz est le chancelier le plus impopulaire de l’histoire du pays. Mais il reste convaincu de sa réélection aux élections anticipées du 23 février sur le thème de l’Etat social. «Elles confirmeront mon orientation politique», a-t-il assuré mercredi à l’assemblée fédérale (Bundestag) sous les rires des députés de l’opposition.
Avec un discours de politique générale très offensif, le chancelier social-démocrate (SPD) a ouvert la campagne électorale en mettant la barre résolument à gauche. Scholz a mis en garde les Allemands contre le «démontage social» par le camp conservateur et des libéraux (qui viennent de quitter son gouvernement). «Le financement des aides à l’Ukraine ne se fera pas sur le dos des retraites», a-t-il prévenu. C’était le projet de son ministre libéral des Finances, Christian Lindner, pour limiter les déficits publics. Il a été limogé en conséquence le 6 novembre, ce qui a déclenché ces élections anticipées. D’ici-là, Olaf Scholz restera chancelier à la tête d’un gouvernement minoritaire (avec les écologistes).
«Rattrapable» et «remplaçants»
Pour lui, l’Allemagne ne p