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Elections législatives : les dirigeants étrangers saluent «une victoire historique», un «exemple à suivre pour le progressisme à travers le monde»

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De Varsovie à Caracas, de Madrid à Brasilia, les leaders du monde entier commentent les résultats des législatives françaises.
Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a salué la «démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme». Le sénateur du Vermont Bernie Sanders, chef de file de la gauche américaine a félicité la gauche française «d’avoir affronté l’extrême droite, et d’avoir gagné.» En Espagne le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a, lui, fait le parallèle avec la victoire du Labour trois jours plus tôt au Royaume-Uni. (AFP)
publié le 8 juillet 2024 à 12h37

Les dirigeants étrangers ont scruté les législatives françaises, pour leurs potentielles ramifications internationales – rôle de la France au sein de l’Europe, rôle de l’Europe face à la Russie et la guerre en Ukraine… Ils n’ont pas manqué d’en commenter les résultats, cherchant parfois à en tirer des enseignements applicables dans leur propre pays.

Ainsi le sénateur du Vermont Bernie Sanders, chef de file de la gauche américaine : «Voici un fait simple, a-t-il affirmé dimanche soir sur X (ex-Twitter). Si les politiques défendent les familles ouvrières, celles-ci vous soutiendront. Il s’avère que l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont des mesures très populaires. Félicitations à la gauche française d’avoir affronté l’extrême droite, et d’avoir gagné.»

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a lui remis en perspective la défaite du Rassemblement national (RN), en soulignant les liens entre le parti de Marine le Pen et la Russie de Vladimir Poutine, et le contexte de la guerre en Ukraine. «A Paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kyiv le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie», écrit l’ancien président du Conseil européen, élu fin 2023 à la tête du pays. Lundi matin, le Kremlin affirmait n’avoir ni «l’espoir» ni