Les dirigeants étrangers ont scruté les législatives françaises, pour leurs potentielles ramifications internationales – rôle de la France au sein de l’Europe, rôle de l’Europe face à la Russie et la guerre en Ukraine… Ils n’ont pas manqué d’en commenter les résultats, cherchant parfois à en tirer des enseignements applicables dans leur propre pays.
Ainsi le sénateur du Vermont Bernie Sanders, chef de file de la gauche américaine : «Voici un fait simple, a-t-il affirmé dimanche soir sur X (ex-Twitter). Si les politiques défendent les familles ouvrières, celles-ci vous soutiendront. Il s’avère que l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont des mesures très populaires. Félicitations à la gauche française d’avoir affronté l’extrême droite, et d’avoir gagné.»
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a lui remis en perspective la défaite du Rassemblement national (RN), en soulignant les liens entre le parti de Marine le Pen et la Russie de Vladimir Poutine, et le contexte de la guerre en Ukraine. «A Paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kyiv le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie», écrit l’ancien président du Conseil européen, élu fin 2023 à la tête du pays. Lundi matin, le Kremlin affirmait n’avoir ni «l’espoir» ni