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Conflit

Emmanuel Macron en Israël, une visite sous tension

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Attendu ce mardi 24 octobre à Tel-Aviv, le président français est dans une position délicate, lui qui doit tenter d’obtenir la libération des otages français, de temporiser pour «éviter une escalade dangereuse» et de défendre le maintien de couloirs humanitaires vers la bande de Gaza, pilonnée par Tsahal.
Catherine Colonna et Emmanuel Macron en vidéoconférence avec les familles des ressortissants français portés disparus, le 20 octobre 2023. (Benoit Tessier/AFP)
publié le 24 octobre 2023 à 7h21

Emmanuel Macron a lui-même placé la barre très haut. Si le Président a attendu ce mardi 24 octobre pour se rendre en Israël, après son homologue américain Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, ou la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, entre autres, c’était pour attendre qu’un tel déplacement serve à «obtenir des choses utiles», comme il le revendiquait vendredi soir. Dix-sept jours après l’attaque terroriste du Hamas, suivie des représailles israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza, que peut-il espérer glaner ce mardi au cours de ses rencontres avec le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, le président Isaac Herzog ou les représentants de l’opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid ?

Le Président arrivera avec «des propositions aussi opérationnelles que possible», élude-t-on à l’Elysée, où l’on insiste sur les conséquences de l’attentat d’Arras, le 13 octobre, sur l’agenda international d’Emmanuel Macron. «Au cours de la semaine dernière, il s’est beaucoup consacré à ce qui nous est le plus précieux, notre unité nationale.» Ce déplacement de vingt-quatre heures aura pour premier objectif de réitérer la «pleine solidarité, univoque, sans réserves et sans oui mais avec Israël»,