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Le pape François place Saint-Pierre, le 20 mars 2016, jour des Rameaux.Tony Gentile/Reuters

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EN IMAGES - François, un pape sur tous les fronts et toutes les frontières

De Rio à Lampedusa, en passant par l’Irak et le Mexique… Pendant ses douze années de pontificat, soucieux des plus pauvres et des migrants, Bergoglio a choisi de visiter les pays aux marges et axé ses discours sur les misères du monde.
publié le 21 avril 2025 à 16h50
Le pape François place Saint-Pierre, le 20 mars 2016, jour des Rameaux.
Tony Gentile/Reuters
Le pape François, alors toujours archevêque, inaugure une église dans un bidonville de Buenos Aires en 1998. Malgré 47 voyages internationaux durant douze ans de pontificat, il ne visitera jamais son pays natal.
AFP
Première apparition au balcon de la Basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 13 mars 2013. A la surprise générale, le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio est élu 266e souverain pontife, après la démission de Benoît XVI.
Jeff F Mitchell/Getty Images. AFP
A peine quinze jours après son élection, le pape François célèbre la messe du jeudi saint dans une prison pour mineurs, près de Rome, le 28 mars 2013. Il y lave les pieds de douze jeunes détenus.
Osservatore Romano/AFP
Quelques mois plus tard, en juillet 2013, pour son premier déplacement officiel hors de Rome, le souverain pontife part à la rencontre des migrants de l’île italienne de Lampedusa. Il y rend hommage à tous les morts noyés en mer.
Tullio M. Puglia/Getty Images. AFP
Pour son premier voyage international, fin juillet, le pape s’envole pour Rio de Janeiro, au Brésil, à l’occasion des journées mondiales de la jeunesse. Trois millions de fidèles assistent à la messe de clôture sur la plage de Copacabana.
Christophe Simon/AFP
Lors de son voyage au Proche-Orient, en mai 2014, le pape François prie devant le Mur des Lamentations, à Jérusalem, avant de se rendre sur l’esplanade des Mosquées. En visite en Cisjordanie, il a appelé Israéliens et Palestiniens à œuvrer pour la paix.
Lior Mizrahi/Getty Images. AFP
Devant le Parlement européen, à Strasbourg, en novembre 2014, Bergoglio évoque le sort des migrants et exhorte l’Europe à retrouver «sa bonne âme». Rompant avec son image de pape ouvert, il condamne aussi clairement l’avortement et l’euthanasie.
Remy de la Mauviniere/AFP
Deuxième voyage à Cuba pour le pape François, en février 2016, où il rencontre à La Havane le patriarche Kirill de l’Eglise orthodoxe russe, une première depuis le schisme de 1054.
Max Rossi/AFP
Après Cuba, le pape fait escale au Mexique où il célèbre une messe à Notre-Dame de Guadeloupe devant 50 000 personnes. Dénonçant le sort des migrants, il termine son périple dans la ville-frontière de Ciudad Juarez.
Max Rossi/Reuters
Prière solitaire, au Vatican, le 27 mars 2020. Alors que l'Italie est durement touchée par le Covid, les frontières européennes ferment les unes après les autres et la place Saint-Pierre est déserte.
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En mars 2021, le pape entreprend un voyage historique en Irak, où aucun chef de l’Eglise catholique ne s’est jamais rendu. Il y rencontre l’ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité pour les 200 millions de musulmans chiites dans le monde.
Taha Hussein Ali/Getty Images. AFP
Retour en Amérique du Nord. Cette fois, le pape rend visite à des peuples autochtones du Canada, à Maskwacis (Alberta). Il leur présente ses excuses pour le rôle de l’Eglise dans les pensionnats, tant pour les abus commis que pour l’assimilation à marche forcée.
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Bergoglio est le premier pape à fouler le sol marseillais (et a fortiori la pelouse du Vélodrome) depuis 500 ans. Le 23 septembre 2023, des dizaines de fidèles et supporteurs assistent à la messe au stade.
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Dernier salut et dernière apparition publique de François, dimanche 20 avril 2024, après la messe de Pâques au Vatican, la veille de sa mort.
Alessia Giuliani/Hans Lucas. AFP