Menu
Libération
Tragédies

Enfants en danger : «Onze enfants qui meurent par semaine en traversant la Méditerranée, c’est effrayant»

Article réservé aux abonnés
Migrants, l'hécatombedossier
Un mois jour pour jour après le terrible naufrage au cours duquel des centaines d’enfants ont péri au large des côtes grecques, un ancien enfant soldat devenu ambassadeur de l’Unicef alerte sur le nombre croissant d’enfants victimes des conflits. Comme sur celui de ceux qui périssent pendant la traversée de la Méditerranée.
Lors d'une opération de secours par l'ONG espagnole Open Arms, au large de l'île de Lampedusa, en Italie, le 11 août 2022. (Francisco Seco/AP)
publié le 14 juillet 2023 à 12h21

Cent ? Deux cents ? Plus encore ? On ne saura sans doute jamais combien d’enfants ont péri lors du naufrage qui s’est déroulé au large de Kalamata, il y a exactement un mois ce vendredi. On sait juste qu’ils étaient très nombreux coincés dans la cale, au moment où le navire a basculé. Mais sur une autre route migratoire, devenue la plus dangereuse au monde, celle qui passe par la Méditerranée centrale, l’Unicef publie ce même vendredi des estimations alarmantes : depuis le début de l’année 2023, 289 enfants sont morts ou ont été portés disparu pendant la traversée. «Soit onze enfants qui périssent chaque semaine», note l’agence onusienne pour la protection de l’enfance, prévenant de surcroît que le nombre réel, «difficile à évaluer», pourrait être sous-estimé. Jeudi, quatre ONG, parmi lesquelles Médecins sans frontières et Oxfam Italie, ont par ailleurs annoncé leur intention de porter plainte contre l’Italie auprès de la Commission européenn