Même les pires adversaires de Recep Tayyip Erdogan sont épatés par son activisme diplomatique qui ne cesse de s’intensifier et de marquer des points depuis le début de la guerre en Ukraine. Dernier exemple en date, jeudi à Lviv, lors d’une poignée de main tripartite à l’occasion d’un sommet avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il s’engageait pour la sécurité du monde. Les deux enjeux cruciaux de la menace nucléaire autour de la centrale de Zaporijia et de l’acheminement des céréales, vital pour l’Ukraine comme pour plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique, étaient au cœur de la rencontre.
A lire aussi
La visite du président turc en Ukraine a été saluée comme un «message puissant de soutien venant d’un pays aussi important» par Zelensky, lui qui s’était pourtant montré plus prompt aux reproches qu’à la gratitude envers les dirigeants occidentaux qui ont défilé à Kyiv ces derniers mois. Cette visite est venue après deux rencontres d’Erdogan avec Vladimir Poutine. La dernière a eu lieu le 5 août à Sotchi. La précédente, une semaine plus tôt, s’est