La guerre, c’est aussi, toujours, une histoire de symboles. Ce jeudi 6 juin, pour le 80e anniversaire du Débarquement, le président français, Emmanuel Macron, reçoit sur les plages de Normandie, où s’est joué il y a huit décennies le sort de l’Europe, son homologue américain et le souverain britannique, Charles III, mais aussi le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le chef de l’Etat italien, Sergio Mattarella. L’occasion d’afficher l’unité des Occidentaux, réunis pour commémorer un de ces sacrifices immenses dans l’histoire – 10 000 soldats alliés et près de 3 000 civils ont péri ce jour-là dans sur le littoral français –, qui, entre autres conséquences, a mené à la décision collective de ne plus jamais laisser la guerre saigner le continent européen.
En ce jour mémorable, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky se tiendra aux côtés d’Emmanuel Macron, l’absence de Vladimir Poutine, le président de la Russie, héritière de l’URSS grâce à laquelle a tenu le front de l’Est, au prix de millions de vies, est d’autant plus remarquable. Et symbolique. «La Russie n’a pas été invitée. Les conditi