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Libération
Décryptage

A Bruxelles, les alliés de l’Otan prêts à répondre à la demande de Donald Trump d’augmenter leurs dépenses militaires

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Un objectif de 5 % de leur PIB national consacré aux dépenses de défense, au lieu de 2 % actuellement : c’est le sujet majeur des discussions entre ministres de la Défense des pays de l’Alliance ce jeudi 5 juin, en amont du sommet de La Haye.
Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte (à gauche), Pete Hegseth, secrétaire américain à la Défense, (au centre) et son homologue britannique, John Healey, à Bruxelles le 5 juin 2025. (Yves Herman/Reuters)
publié le 5 juin 2025 à 18h45

Le prochain sommet de l’Otan a lieu dans trois semaines à La Haye, mais tout se joue en ce moment à Bruxelles. Alors que le nombre de morts et de blessés côté russe est proche du million en Ukraine, que Moscou multiplie les actes de guerre hybride et que le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, assure Vladimir Poutine de son «soutien inconditionnel», les ministres de la Défense des 32 pays alliés sont réunis ce jeudi 5 juin dans la capitale belge, qui abrite le siège de l’Otan. Au menu, un sujet majeur : l’augmentation très importante des dépenses que chaque pays devra engager pour sa défense et pour la défense collective.

Quel est l’enjeu des discussions ?

L’enjeu est de répondre à la demande pressante des Etats-Unis à leurs 31 alliés d’augmenter fortement leurs dépen