La casserole de trop ? L’Allemande Ursula von der Leyen, qui ambitionne d’être reconduite à la tête de la Commission pour un nouveau mandat de cinq ans, a été prise la main dans le sac de la prévarication, du clientélisme et du copinage. Elle a en effet imposé de force la création d’un poste payé plus de 20 000 euros par mois pour un contrat de quatre ans renouvelable deux ans (soit un coût budgétaire total de 1,44 million d’euros) afin d’y placer l’un de ses protégés, un Allemand de son parti, la CDU. Ce n’est pas la première fois que la présidente de la Commission place ses amis, surtout Allemands, à tous les niveaux de l’administration communautaire, mais c’est la première fois que plusieurs commissaires placés sous son autorité se révoltent, les élections européennes approchant.
L’affaire commence le 31 janvier lorsqu’un communiqué de la Commission annonce que le collège des vingt-sept commissaires a nommé l’Allemand Markus Pieper, 60 ans, «représentant de l’UE pour les petites et moyennes entreprises (PME)» et, est-il précisé, «il rendra compte directement à la présidente Ursula von der Leyen», même s’il dépend administrativement de la direction générale du