Menu
Libération
Reportage

A Paris, des Mirage, de la formation et des accords industriels pour Zelensky

Article réservé aux abonnés
L’aide militaire française s’étoffe avec une promesse d’avions de chasse, la formation de 4 500 nouveaux soldats et des coproductions industrielles sur le sol ukrainien.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, au quartier général des forces armées, à Paris le 7 juin 2024. (Geoffroy Van der Hasselt /AFP)
publié le 7 juin 2024 à 18h19

Des drapeaux ukrainiens flottaient à l’entrée du ministère des Armées ce vendredi matin. Dans une cour de Balard trônait la fine fleur de l’armement français : du canon Caesar, star des champs de bataille, au radar GM200 de Thales – un premier a été donné à Kyiv par le gouvernement français en février 2023, un second est prêt à être livré, en passant par des véhicules, des munitions téléopérées, des bombes et des missiles. Entre un discours à l’Assemblée et un rendez-vous avec Joe Biden, la visite à Paris du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ce vendredi, a donné lieu à des annonces officielles sur l’intensification de l’aide militaire apportée par la France à l’Ukraine. En premier lieu, la cession de Mirage 2000-5 annoncée par Emmanuel Macron, jeudi soir, à la télévision.

Le casse-tête des Mirage 2000-5 pour l’Ukraine

Depuis son passage à Paris en février 2023, le président ukrainien réclame des avions de combat de conception occidentale pour étoffer sa flotte composée de MiG et de Sukhoï soviétiques. «Je n’exclus rien», avait à l’époque répondu le président français. Depuis, les lignes rouges sont tombées les unes après les autres et ce qui était ex