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Libération
Reportage

A une semaine du second tour de la présidentielle, la Moldavie plus que jamais fracturée

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Malgré la victoire sur le fil de la candidate pro-européenne Maia Sandu au premier tour de l’élection, nombreux sont les habitants de l’ancien pays soviétique à être hostile à tout rapprochement avec l’UE. Le scrutin opposera ce dimanche 3 novembre la présidente sortante et le pro-russe Alexandr Stoianoglo.
La présidente sortante de la Moldavie, Maia Sandu, et son concurrent à l'élection présidentielle, Alexandr Stoianoglo, lors d'un débat à Chisinau, le 27 octobre 2024. (Photo/SPUTNIK. SIPA)
par Maria Gerth-Niculescu, correspondante à Chisinau
publié le 28 octobre 2024 à 7h49

Il est 8 heures en ce samedi brumeux, lorsque Maia Sandu prend le micro devant les marches de l’Opéra national de Chisinau. «Aujourd’hui, nous sauvons notre pays. Nous sauvons notre liberté», déclare la présidente moldave face à une petite foule de sympathisants prêts à prendre la route à travers tout le pays. Quelques jours après la victoire sur le fil du référendum sur l’adhésion à l’UE (50,3 % de «oui»), la Moldavie se prépare à un nouveau bras de fer politique. Dimanche 3 novembre, la présidente pro-européenne Maia Sandu affrontera le candidat du parti socialiste (PSRM) Alexandr Stoianoglo lors du second tour de la présidentielle. Un scrutin qui s’annonce, lui aussi, extrêmement serré.

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