Il est 8 heures en ce samedi brumeux, lorsque Maia Sandu prend le micro devant les marches de l’Opéra national de Chisinau. «Aujourd’hui, nous sauvons notre pays. Nous sauvons notre liberté», déclare la présidente moldave face à une petite foule de sympathisants prêts à prendre la route à travers tout le pays. Quelques jours après la victoire sur le fil du référendum sur l’adhésion à l’UE (50,3 % de «oui»), la Moldavie se prépare à un nouveau bras de fer politique. Dimanche 3 novembre, la présidente pro-européenne Maia Sandu affrontera le candidat du parti socialiste (PSRM) Alexandr Stoianoglo lors du second tour de la présidentielle. Un scrutin qui s’annonce, lui aussi, extrêmement serré.
Lunettes ronde