Après sa raclée électorale lors des élections locales du 1er mai, la majorité travailliste avait besoin de positif et elle prend ce qu’on lui donne. Ce deal avec les Etats-Unis est une bonne nouvelle pour l’administration du Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui a qualifié le moment de «jour historique»… peut-être un peu prématurément.
Depuis plusieurs années, déjà sous les gouvernements conservateurs au moment de la première administration Trump, Londres voulait un accord commercial avec les Etats-Unis, une charte qui régulerait le commerce entre les deux pays selon des règles qui feraient les affaires des deux parties. C’est ce que les Britanniques viennent de signer avec l’Inde.
Londres joue sur deux tableaux
Mais ce n’est pas ce qui ressort des négociations britannico-américaines de ce jeudi 8 mai. La preuve : pas d’encre sur le papier. C’est un document prometteur qui engage à faire mieux, puisque les négociations ne sont pas terminées. Londres peut toutefois se vanter d’avoir réussi à éliminer les droits de douane sur son acier et son aluminium, et