Sorti d’affaire, mais loin d’être pardonné. Au lendemain de l’annonce d’un accord scellé entre le prince Andrew, deuxième fils de la reine d’Angleterre, et Virginia Giuffre, victime du pédocriminel Jeffrey Epstein qui accuse le royal d’agressions sexuelles alors qu’elle était mineure, le Royaume-Uni s’interroge sur l’avenir du duc d’York. En concluant un arrangement, comprenant un chèque de plus de 10 millions de dollars (la somme exacte n’est pas connue) reversé à l’Américaine de 38 ans et son association de lutte contre le trafic sexuel, celui-ci s’évite un – très dommageable – détour au tribunal de New York.
Le procès au civil aurait été «un désastre» pour sa réputation ainsi que celle de sa famille, a expliqué mercredi matin sur Sky News, Angela Levin, autrice spécialiste de la famille royale. L’avocat de Virginia Giuffre est «redoutable» lors de ses interrogatoires «et nous avons vu à quel point Andrew a été épouvantable durant son interview» donnée à la BBC en 2019, a-t-elle poursuivi. Ce jour-là, le prince n’avait montré aucune empathie pour les victimes de trafics sexuels, et, au contraire, avait soutenu que «sa relation» avec l